Bonjour chers visiteurs ! Il a fait étonnamment beau en Haute-Vienne où je suis allée passer le week-end. J’en ai profité pour céder à la passion dévorante du shopping en me rendant dans un beau et grand dépôt-vente que j’affectionne particulièrement pour la variété de son offre et le confort de la visite. Contrairement aux magasins en région parisienne où on est souvent serrés et pas toujours très à l’aise pour fureter partout, ici il y a plein de place. On peut flâner tranquillement sans être dérangé par les autres qui flânent tout aussi tranquillement dans cette caverne d’Ali-Baba. Que dis-je ? Cette île de la tentation !
La visite au dépôt-vente
Petit avertissement : j’ai pris les photos un peu rapidement avec mon téléphone elles ne sont donc pas d’une qualité fabuleuse. J’espère que cela ne vous empêchera pas d’admirer toutes ces merveilles !
Malgré toutes ces pièces séduisantes et dégoulinantes de dorure, j’ai résisté et n’ai point acheté de vaisselle. Clairement, ce n’était pas l’envie qui manquait. Mais il faut parfois être fort.
On y trouve toujours des splendeurs indescriptibles… comme ce fauteuil qui avantagerait n’importe quel intérieur, classique comme moderne, non ?
Ou cette magnifique table Henri II dont l’ancien propriétaire a jugé qu’elle méritait d’être retapée. Un bon exemple de ce qu’il faut éviter de faire : des couleurs tranchées et du travail bâclé.
Il faut savoir être fort
J’ai été très tentée par un certain nombre de choses. Notamment, ces vestiaires vintage pour équiper le garage et/ou l’atelier. En l’occurrence, nous n’aurions pas pu les transporter donc la question ne se posait pas vraiment ce jour-là mais pour une prochaine fois, ça vaut le coup d’y réfléchir.
Ce classeur à rideaux art-déco était également très séduisant mais dans un état tellement lamentable que j’ai dû me résigner. Quel dommage parce que le trouve vraiment splendide (bizarrement, j’ai été la seule à rester scotchée devant ce truc lors de la visite…).
J’ai longuement hésité face à ce très beau cache-pot énorme en faïence du nord datant des années 1925/1930. Il n’est pas exclu que j’y retourne pour m’en saisir.
Je me suis également interrogée sur l’opportunité de prendre ce massif miroir rococo pour mettre sur la cheminée. Mais j’ai renoncé pour rester sur mon idée initiale qui comprend un miroir Louis-Philippe doré énorme que je finirai bien par trouver.
La dernière tentation a été ce classeur à dossier suspendus (splendide, n’est-il pas ?) qui aurait pu aller avec le premier que j’ai retapé mais j’ai abandonné, partiellement pour la même raison que les vestiaires mais aussi parce que je suis plus à la recherche d’un classeur triple que quadruple et que je n’étais pas sûre de pouvoir retirer l’étage supérieur (endommagé) sans détériorer la structure du meuble. Et avant que vous ne fassiez la remarque, oui le Godin à côté était lui aussi séduisant mais on ne peut pas tout acheter. Répétez après moi : on ne peut pas tout acheter. On ne peut pas tout acheter. On ne peut pas hmmmm…
Les achats au dépôt-vente
En l’absence d’une commode qui me plaise immédiatement (et soit dans mon budget, accessoirement), suite à la semi-déception de celle que j’ai retapée pour la salle de bain, j’ai jeté mon dévolu sur toutes ces merveilles. Raisonnable quand même.
Les chaises 1900 sont en très bon état structurel. Elles n’ont pas été trafiquées, au moins d’après le premier examen dirons-nous, et ne sont pas décollées. Le problème des chaises décollées, ce n’est pas tant le recollage que le fait que si le décollage est ancien, le bois joue. La chaise se révèle malheureusement parfois impossible à remonter, sauf à remplacer certaines pièces, ce qui ne vaut pas toujours le coup.
Elles doivent évidemment être retapissées parce que le tissu est en lambeaux. Je subodore que la tapisserie a été trafiquée de manière assez barbare par le dessous mais nous verrons. Comme on me l’a déjà demandé, je tâcherai d’expliquer le processus pour refaire la tapisserie.
Comme j’ai renoncé au gros miroir rococo, j’ai pris son petit frère qui a déjà été installé dans la chambre d’amis. Il a une bonne taille, il brille, il est ancien et en parfait état. Que demander de plus ?
J’ai résisté à la vaisselle mais quand même pas à toute la porcelaine. J’ai cédé face à ces deux jolies boîtes. La première est une boîte à dragées de chez Haviland, tout à fait contemporaine mais tout à fait ravissante. La seconde est un genre de bonbonnière du fabricant de Limoges Singer, inspirée d’un décor du XVIIIe siècle. Elle doit dater des années 1950 ou 60 mais je ne connais pas grand chose de ce fabricant.
Dans l’ensemble, c’était plutôt satisfaisant. Bonnes visites dans les dépôts-vente près de chez vous !
Mise à jour
J’ai fini par céder et acquérir le fameux cache-pot ! Cliquez sur l’image ci-dessous pour en savoir plus !!
Et vous pouvez voir le miroir en situation dans la chambre d’ami en cliquant sur cette image.
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