Bonjour ! Souvenez-vous, il y a quelques jours, je vous ai montré un super buffet des années 1950 que j’ai récupéré gratuitement par le site Donnons. Je vous disais, à la fin de mon article, que je voulais le mettre sur la mezzanine du salon vidéo mais que cela risquait d’être problématique du fait de l’état du plancher vert. Finalement, j’ai décidé de remiser le buffet provisoirement et de faire les choses dans l’ordre. Je sais, c’est déconcertant. J’ai donc attaqué ce monstrueux plancher vert.
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Le projet
Comme je vous le montrai récemment, une fois la moquette de la mezzanine du salon vidéo retirée, nous avons eu la surprise de nous retrouver avec un horrible plancher vert. Cédric avait bien tenté de poncer un peu mais le résultat n’était pas concluant.
A ce stade des opérations, je me suis dit qu’on n’allait pas y passer la nuit et qu’on achèterait tout simplement un parquet flottant à poser soigneusement dessus. Entre temps, je suis allée jeter un œil aux planchers flottants. J’ai vu des 60, 80 100 € le m² pour du plancher contre-collé flottant… honnêtement, ce n’était pas dans le budget. Pas que ce soit hors de prix, non, mais la mezzanine du salon TV est franchement un emplacement qui sert très peu. J’avais donc quelques hésitations à mettre plusieurs centaines d’euros dans un parquet qu’on verrait à peine. De surcroît, je ne voyais pas trop l’intérêt d’acheter un stratifié super cheap pour poser sur du vrai bois.
J’ai donc revu le projet de fond en comble. Comme d’habitude, ça m’a pris un soir. J’ai décidé que j’allais peindre ce plancher et le garder en l’état.
La préparation du plancher
Evidemment, j’ai demandé l’aide de Cédric pour ces opérations particulièrement pénibles. L’idée de base était d’arracher les restes de colle et de tout simplement peindre sur la peinture actuelle.
Vu la solidité de cette peinture, on a sorti un outil un peu sérieux : la meuleuse et un disque spécialement prévu pour le décapage du bois. Là tout de suite, la colle n’a pas fait un pli.
Pour faire bonne mesure, Cédric est bien passé sur l’emplacement.
Puis il s’est dit qu’il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin. Il a donc poursuivi avec un passage rapide mais aussi régulier que possible sur l’ensemble du plancher. C’est une excellente stratégie pour repeindre un support déjà peint. Ainsi, vous griffez la peinture qui peut accueillir beaucoup plus facilement une nouvelle finition.
Il me manque quelques photos des opérations. Vous aurez bien compris pourquoi : je n’avais jamais vu une tâche aussi salissante ! On en a mis partout. Cédric est ressorti de la pièce avec les cheveux tout verts ! Et j’ai mis autant de temps à nettoyer la pièce ultérieurement que Cédric avait mis à poncer le plancher. Mais j’étais contente !
La peinture
J’ai donc enchaîné avec de la peinture. J’ai ressorti ma fidèle peinture à plafond Tollens sans scrupule. Je sais que cette peinture adhère extrêmement bien, sur à peu près n’importe quel support. Elle est aussi très couvrante. J’avais initialement l’intention de me contenter d’une couche de blanc puis de passer une couleur différente mais j’ai été surprise de trouver ce blanc très séduisant. Je l’ai donc conservé !
J’ai passé une première couche au rouleau avec perche un peu n’importe comment. L’idée est de couvrir autant que possible. J’ai utilisé le rouleau que je viens d’acheter. Sur le moment, j’étais ennuyée d’acheter un nouveau rouleau juste pour un article de présentation. Mais au final, il est tellement mieux que celui que j’avais déjà que je suis absolument ravie de mon achat !
Pour les couches suivantes, il vaut mieux essayer de suivre le sens des lames pour avoir un résultat esthétique. Il est extrêmement difficile de peindre de manière parfaitement régulière. Ne pas utiliser un rouleau trop large réduit les irrégularités parce qu’il épousera mieux les formes du bois et les limites des lames. Cependant, si les légères différences de couvrance correspondent aux différentes lames, c’est beaucoup moins visible.
J’ai passé trois couches en tout, ce qui a nécessité environ 2L de peinture.
La vitrification du plancher peint
Evidemment, cette peinture n’est pas adaptée pour un sol. Il faut donc la protéger solidement. La meilleure solution est de vitrifier le plancher. Le vitrificateur, c’est simplement un vernis très solide, renforcé par de la résine polyuréthane. Vous pouvez bien évidemment l’utiliser aussi sur des meubles qui seront très sollicités.
Il s’applique en deux couches qui nécessitent un minimum de 2h de séchage. Personnellement, j’ai préféré laisser passer 24h entre les deux couches. Le vitrificateur sèche totalement, à cœur, en une semaine et il est conseillé d’attendre au moins 10 jours avant de poser un tapis dessus.
Ca tombe bien ! J’ai fini juste avant de partir pour les Etats-Unis et je n’ai rien remis sur la mezzanine. Ainsi, le plancher aura le temps de totalement sécher tranquillement et totalement. Je pense d’ailleurs le recouvrir en partie d’un tapis en sisal ou en jonc de mer. J’adore la couleur et la texture de ces tapis très accessibles.
A suivre !
Mise à jour
Vous pouvez voir l’évolution de cet espace en cliquant sur la photo ci-dessous :
Vous pouvez également voir la peinture de l’escalier en cliquant sur cette photo :
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