Bonjour à tous ! Alors que nous sommes soumis à un temps tellement exécrable que même aller à l’atelier est compliqué, je voudrais aborder un sujet qui me tient à cœur. Je vais vous parler des changements intervenus dans notre vie depuis que nous vivons avec trois chats. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre alors je me dis que je ne suis probablement pas la seule. A vrai dire, nous n’envisagions même pas vraiment de vivre avec trois chats… Je vous raconte.
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Histoires individuelles
Depuis plusieurs mois maintenant, nous vivons avec trois chats, alors que nous n’avions jamais eu plus d’un chat et, occasionnellement deux lorsque nous avions gardé le chat de ma mère. Rien de tout cela n’était vraiment anticipé et peu de choses se sont passées comme prévu.
Julius
Julius est un chat oriental que nous avons adopté quasiment adulte. Il avait 10 mois et, ma foi, c’est lui qui a décidé. Nous étions partis quelques jours dans la famille de Cédric pour se changer les idées et la route était longue. Je m’ennuyais, j’étais horriblement triste… Cédric m’a suggéré de regarder les associations et éleveurs dans le coin, dans l’idée d’étudier les possibilités à horizon de quelques mois. Et c’est là que j’ai eu connaissance de ce chat qui devait urgemment trouver une nouvelle famille. Il vivait chez un couple de personnes âgées qui n’étaient plus en mesure de s’occuper de lui.
Nous sommes allés lui rendre visite. Malgré la blessure toujours fraîche, le coup de foudre a été immédiat et mutuel. Lorsqu’on est revenus le chercher quelques jours plus tard, il nous attendait à la porte. Il a sauté dans le panier et n’a jamais jeté un regard en arrière.
Avec le recul, je me suis bien rendue compte qu’il n’était pas vraiment épanoui. Je n’irais peut-être pas jusqu’à dire qu’il était malheureux, mais il manquait sévèrement de tout, y compris d’affection et de nourriture. Il n’avait pas le moindre jouet et a pris un bon kilo depuis, ce qui est vraiment beaucoup pour un chat de cet âge dont l’apparence reste extrêmement athlétique. C’est un chat incroyablement aimant qui a de très gros besoins d’attention, d’affection et de stimulation. En bref, c’est un crampon sportif !
Octavie
Pour Octavie, c’est très différent. Elle avait été adoptée par un de nos proches ayant déjà un chat. L’entente n’ayant pas été aussi immédiate que prévu, on s’est retrouvés avec la petite Octavie sur les bras. Je n’étais pas hyper contente sur le moment, surtout qu’on s’était déjà engagés pour Tullia. Mais évidemment, elle nous a fait fondre en moins de temps qu’il n’en a fallu pour le dire. Et vu son début de vie déjà difficile, il n’était pas question de la faire encore souffrir.
On ne sait pas énormément de choses sur Octavie mais on sait qu’elle n’a pas eu de mère. La pauvre a été recueillie orpheline par une bénévole d’association qui ne pouvait pas la garder, déjà là pour un problème d’entente avec son chat adulte. La pauvre en était déjà à sa 4e maison au moins lorsqu’on l’a récupérée à 4 mois. Ca ne pouvait plus durer. De fait, on a l’impression qu’elle n’est jamais totalement sûre qu’elle pourra rester pour toujours. Les chats sont comme les humains. Ils trimballent leurs traumatismes d’enfance toute leur vie. C’est parfois un long chemin de les aider à les dépasser.
Mais fondamentalement, je pense qu’elle est maintenant très heureuse. C’est la plus indépendante de la bande. Elle dort dans son coin la plupart des nuits mais on n’en est que plus émus à chaque nouvelle manifestation d’affection de sa part !
Tullia
Avec Tullia, on a choisi la facilité ! C’est une chatte balinaise, un type de chat qu’on ne trouve pas facilement. Alors je l’ai réservée à sa naissance. Ca a été le résultat de beaucoup, beaucoup d’hésitations. A ce moment-là, Julius était encore seul et nous n’étions même pas sûrs de vraiment vouloir un autre chat. Bon, le destin a pris les choses en main, comme souvent. En tout état de cause, je rêvais d’un chat qui n’aurait jamais été malheureux, sans traumatisme d’enfance qui pourrit l’existence, sans problème de santé dissimulé… et c’est, en grande partie, ce qui caractérise Tullia.
Tullia est une chatte heureuse. Elle est née au chaud, a eu sa mère pendant tout le processus de sevrage qu’elle a mené au but ultime : sa mère l’a repoussée gentiment parce qu’elle a estimé qu’elle était assez grande pour se débrouiller dans la vie. Tullia n’a changé de maison qu’une fois, pour venir chez nous. Elle est donc juste elle-même : une chatte pétillante, joueuse, affectueuse et très heureuse. Et elle le sera toute sa vie. Elle est extrêmement câline, super créative pour les bêtises, pleine d’énergie et c’est vraiment une goinfre de compétition. Mais elle n’a que 10 mois, c’est encore un chaton. Elle n’a pas fini sa croissance !
Les avantages de vivre avec trois chats
Trois fois plus de chats, trois fois plus de bonheur ? Oui pour l’essentiel ! Julius s’est transfiguré à l’arrivée d’Octavie puis de Tullia. Contrairement aux idées reçues, les chats ne sont pas des animaux solitaires. Pour peu qu’on respecte les limites de chacun, ils sont bien plus heureux à plusieurs. Ils sont beaucoup plus stimulés, tant physiquement qu’affectueusement, ce qui améliore leur état de santé général, surtout lorsqu’ils vieillissent. Et ils s’ennuient beaucoup moins lorsqu’on doit les laisser seuls pour des tâches aussi vulgaires qu’aller bosser.
Bien évidemment, c’est beaucoup plus facile de les introduire à de nouveaux arrivants lorsqu’ils sont jeunes. Malgré son jeune âge, Julius vivait déjà seul depuis des mois alors il n’a pas vu d’un très bon œil l’arrivée de la petite Octavie. Les premiers jours, j’avoue que les pugilats m’ont quelque peu effrayée. Mais avec le temps, ça s’est calmé. On voit bien maintenant que les pugilats sont soit de l’ordre de la hiérarchie. Clairement, c’est Julius l’Alpha. Soit de l’ordre du simple jeu.
L’arrivée de Tullia a été plus facile parce qu’Octavie a essuyé les plâtres auparavant, la pauvre. Elle a un peu rééquilibré les choses, au final. Octavie est plus tranquille maintenant. Elle peut passer du temps toute seule, ou seule avec nous pendant que les deux autres sont cramponnés l’un à l’autre. Et Octavie, l’exclusivité, elle, ça lui plaît beaucoup ! C’est extrêmement amusant et réconfortant de les voir interagir, coopérer pour faire des bêtises, compter sur Julius pour réclamer les repas si les gamelles ne sont pas remplies assez vite…
Inconvénients & défis
Mais tout cela ne va pas sans son lot de défis. Au premier rang desquels se situe la santé.
Questions de santé
Tous ont été malades depuis leur arrivée. D’abord, aucun n’est vraiment arrivé en bonne santé. D’apparence, Julius était en pleine santé. Je me suis rendue compte après que ce n’était pas le cas. Octavie avait des puces et des vers. Quant à Tullia, elle est arrivée avec la teigne et le coryza. Et quand vous en avez un malade, généralement, vous en avez vite 3 TRES malades.
Les vers ont été une épreuve épouvantable puisqu’Octavie a eu le temps d’infester Julius avant qu’on ne prenne la pleine mesure de la situation. Mais ce n’était rien à côté de ce qu’on a découvert par la suite, voyant les problèmes de digestion d’Octavie revenir après la stérilisation. Elle était infestée par des protozaires dont on soupçonne que c’est Julius qui les lui a refilés, même s’il était initialement asymptomatique. Le traitement est toujours en cours à ce jour et on en a vraiment marre !
Quant à Tullia, la débarrasser de la teigne et du coryza a été vraiment pénible mais AU MOINS, elle n’a pas contaminé les autres.
Tout ça pour en arriver à la conclusion que la facture vétérinaire n’augmente pas franchement de façon linéaire en fonction du nombre de chats, mais plutôt de façon exponentielle, si vous voyez ce que je veux dire.
Nourriture
Vivre avec trois chats, c’est aussi nourrir trois chats. Jusque là, à part pour un sachet de croquettes de temps en temps, je n’avais jamais eu recours à la nourriture industrielle. Maintenant, je dois bien le dire, je n’ai plus le choix. C’est ingérable sans. Je n’arrive pas à suivre. Je panache donc entre les boîtes et les menus faits maison.
Du coup, j’ai fait des recherches approfondies pour savoir quoi acheter. Dans l’ensemble, ce qu’on trouve au supermarché n’est pas assez bien pour mes exigences. Trop d’additifs, trop de déchets. Je commande donc en ligne des boîtes à la liste de composants la plus simple possible. Ce qui leur plaît le plus, pour l’instant, c’est Applaws (surtout au canard) et Cosma. Si vous avez des recommandations d’autres marques de qualité appréciées par vos chats, je prends avec reconnaissance.
Et si Julius était un goinfre de premier ordre au début, c’est surtout parce qu’il avait peur de continuer à manquer. Une fois qu’il a eu bien intégré le fait que la disette était définitivement terminée, il est devenu beaucoup plus exigent !
Vacances
Vous partez souvent en vacances ? Oubliez l’idée de confier vos trois matous à un proche ! Il faut arriver à convaincre quelqu’un qui les connaît de rester à domicile, ou simplement payer quelqu’un pour le faire. Il vaut mieux en avoir pleinement conscience avant de se décider.
Pour notre part, nous sommes partis cet été et… on les a emmenés, tout simplement. On a acheté la plus grande caisse de transport passant dans ma voiture et on les a transportés comme ça avec succès ! Mais il faut être prêts à cet effort et vous assurer que vous serez bien reçu avec votre bande de chats à l’arrivée.
Encombrement
La dernière chose que je dois mentionner, c’est le niveau d’encombrement que représente le bazar lié à trois chats. Déjà la simple question des WC, c’est très différent. D’une litière, on est passés à 4. La salle de bain du rez-de-chaussée est très encombrée alors on a mis certains bacs dans le couloir. Autant vous dire que ça prend de la place. Et il faut stocker la litière. Beaucoup de litière parce que ça part très vite.
On leur a aussi acheté des tas de jouets. Ils sont jeunes, ils ont besoin de se dépenser d’être stimulés, d’aller au bout de leurs forces. Ils n’ont pas accès libre au jardin pour l’instant, même si on a commencé à les y emmener avec des harnais. Alors il faut compenser. En plus du parc d’attractions, ce qui leur plaît passionnément, ce sont les tonneaux, sur lesquels ils restent perchés ou font les griffes (on en a 4…), et les tunnels de toute taille.
Et bien sûr, en plus de ça, des souris en peluche partout, des boulettes de papier et même un carton à moitié déchiqueté dans le salon depuis six mois. Et des cannes à pêche (celles-ci, que je rachète dès qu’elles sont toutes mortes, et celles de ce genre) ! Ca, c’est le jouet ultime pour les épuiser !
Et beaucoup, beaucoup de paniers partout !
Conclusion
Notre vie a beaucoup changé depuis que nous vivons avec trois chats, c’est une réalité. L’ajustement n’a pas forcément été super facile mais nous sommes extrêmement heureux avec eux. On réagit tous différemment au deuil et finalement, j’ai honoré la mémoire de ma tendre Dinah en adoptant trois jeunes chats, parce qu’il fallait bien ça pour aller de l’avant.
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Nous avons 3 chats également en appartement, tous adoptés par Eux !
Je ferais un commentaire plus long demain et peut-être quelques tuyaux…..
C’est bien trois chats. J’avais peur au début, mais malgré les problèmes de santé, on est vraiment bien tous les 5 !
trois p’ tits chats… ça empli la maison d ondes positives et douces
j en ai 4 adopté bb ou pas , parfois imposé,tu comprend…un roux mon renard (mini Garfield )
plus un squat qui apprécie le restaurant et le coucher quand la température descend,
toujours partie en vacances avec 4 enfants et deux chats voir 3 jamais traumatisés
je vous souhaite de longs moments de bonheurs avec les vôtres (Julius est trop beau)
bisous bonne soirée
Merci ! Julius est absolument exceptionnel. D’une douceur, d’une sensibilité et d’une intelligence hors du commun !
Je reprends la suite de mon commentaire.
Voilà comment on vit avec nos 3 chats : le matin petite gourmandise en sachet, puis croquettes , j’ai bien noté ton fournisseur, Eau dans plusieurs distributeurs. Pour la litière 2 suffisent mais nettoyées matin et soir. Catsan aglomérante. Pour les vacances nous les laissons dans une super garderie à 300 m. de chez nous ( à la campagne ). C’est un budget mais nous partons totalement tranquilles surtout nous recevons des photos chaque jour via Facebook. Voilà en gros l’organisation, nous sommes en appart. à Paris et 6 mois à la campagne loin de tout danger, pas de route passagère. nous vivons tous les 5 très heureux.
Ah vous vous en sortez avec deux litières ? J’ai tellement lu et entendu partout qu’il fallait le nombre de chats +1 que je ne me suis même pas posé la question. Mais c’est vrai qu’ils ne les utilisent jamais toutes en même temps. Ils ont des périodes d’amour et de désamour pour certains bacs, c’est fascinant !
Pour le substrat, on est en train de transitionner vers la litière végétale agglomérante et c’est vraiment une libération ! Le niveau de poussière n’a rien à voir. Bref, oui, c’est du boulot, mais quel bonheur ! Et enfin, ENFIN, j’ai l’impression qu’ils sont guéris de leurs problèmes de santé.
Une jolie tribu, tous les trois sont adorables..une petite préférence pour le premier arrivé, Julius🤍mais les deux autres sont très mimi aussi!
Nous avons toujours eu des chats, seuls ou en bande 😉 depuis plus de 40 ans! Ce n’est que du bonheur, même si parfois on a des soucis avec eux, beaucoup de chagrin lorsqu’ils disparaissent, mais on ne se rappelle que du plaisir qu’ils nous ont donné.
Profite bien de ta petite « gang »!
Bon WE
Julius est fabuleux ! On est super fusionnels 🙂