Pour nombre d’entre nous, le week-end est souvent synonyme de shopping. Si pour certains, les Galeries Laf ou les grandes surfaces présentent un attrait presque magnétique le samedi, pour moi, l’idée d’un shopping de week-end correspond plutôt à traverser la région à la recherche des trucs fabuleux trouvés dans les annonces ou à découvrir sur les vide-greniers. Ce week-end a été particulièrement fructueux. Je vais donc vous montrer tout ça et vous parler d’un designer français que j’aime beaucoup : Pierre Vandel.
Une console en marbre
Cachée au fond de cette photo, vous pouvez apercevoir une console en merisier à dessus de marbre. Parce que le marbre, c’est chic.
Cette console sera repeinte (voir la transformation) parce que je la trouve en bien trop bon état. De plus, le plateau inférieur n’est pas en bois massif, contrairement à ce qu’on aurait pu croire. Mais pour le prix absolument dérisoire que je l’ai payée, elle est parfaite ! Elle restera sur ce petit pan de mur, les dimensions étant adéquates. Je réfléchis à la future couleur (gris ou gris, globalement).
Des bouts de canapé Pierre Vandel
Nous avons enfin mis la main sur des pièces de Pierre Vandel. Son nom ne vous dit sans doute absolument rien et c’est normal. C’est un designer qui a connu son heure de gloire dans les années 1970-1980 en produisant du mobilier très marqué par son époque, très typique, et en même temps très abordable. Il a principalement utilisé les matériaux à la mode de son temps : le laiton et le verre. Ce sont des meubles de grande qualité et extrêmement stylés. Il est toujours actif mais ce que je préfère, c’est vraiment cette production très 80s. Mes parents avaient des bouts de canapé de Pierre Vandel et j’ai toujours voulu en retrouver. Ceux de mes parents étaient noirs avec des liserés dorés. Je cherchais l’option plus brillante, parce que moi j’aime les trucs qui brillent. Nous voici donc en possession d’un bout de canapé et d’une sellette. Je suis ravie.
J’ai installé le bout de canapé dans le salon et la sellette vers l’escalier.
De la vaisselle
J’ai également trouvé de jolis flacons de parfum anciens en cristal (je suis fan de ces trucs parfaitement inutiles). L’un est garni de métal argenté et l’autre de chrome. Pas sûre que la monture chrome soit d’origine (c’est celui derrière).
Et surtout, j’ai encore cédé face à un service à café. Parce que pourquoi se priver d’un nouveau service à café sous le prétexte fallacieux qu’on en a déjà 42524212500255, environ ? Allons allons !
Il s’agit d’un superbe service à café Haviland de 1903. On peut le dater très précisément grâce à la manière dont il est marqué. Les motifs fleuris sont ravissants et, bien que pas mal de pièces soient ébréchées ou fêlées, il y a plus de six tasses et soucoupes en bon état.
La forme est vraiment ravissante (admirez les godrons au bas et sur les soucoupes), les fleurs typiques des décors de l’époque, les dorures sont de toute beauté. Voilà encore un truc inutile, donc totalement indispensable !
Ps : vous pouvez également apercevoir sur les photos que les horribles portes en sapin dont il ne restait pas grand chose d’un vieux vernis ont été déjà repeintes en gris pâle. C’est tout de suite plus chic.
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