Bonjour à tous ! Avant tout, merci pour vos réactions enthousiastes suite à la première phase de rénovation de l’escalier ! J’ai été très touchée. C’est donc avec la même énergie que je vous propose cette semaine la suite : la rampe et la plinthe !
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La plinthe
Je vais retracer tout ça à peu près chronologiquement et commencer par la plinthe ! Je l’avais peinte à la laque glycéro blanche parce que c’était comme ça que j’avais commencé toutes les boiseries de l’étage (quelle idée franchement…), en faisant l’économie de la sous-couche. Je vous avais laissés la semaine dernière sur le petit coup de racloir qui avait fait tomber toute la peinture.
Une autre économie que j’avais faite, c’était le masticage de la limite entre la plinthe et le mur. A ma décharge, je crois que je n’avais jamais entendu parler de mastic acrylique à l’époque… Bref, j’ai fait ça et sorti une sous-couche universelle en me disant que sur du contreplaqué, ça irait très bien.
Grossière erreur. Remontées tanniques à fond les ballons. J’ai donc laissé tomber et sorti la sous-couche Libéron que j’ai utilisée finalement sur toutes les surfaces peintes de l’escalier. Et c’est assez pénible parce que c’est un produit à l’huile et il faut attendre plusieurs heures avant de pouvoir recouvrir.
Mais là c’était bon, plus de remontée jaune disgracieuse.
J’ai ensuite pu recouvrir de deux couches de peinture acrylique blanche brillante (de chez Action, oui j’assume). C’est le produit que j’ai entrepris d’utiliser partout pour les boiseries, en remplacement de la laque glycéro.
Préparation de la rampe
La phase la plus longue et difficile a été la préparation de la rampe. Je l’avais évoqué brièvement la semaine dernière. On a redessiné tout ce qu’on a pu, en fait, avec le racloir Bahco mais aussi les rabots à main que Cédric collectionne (il en a plusieurs tailles dont des tout petits).
On a particulièrement soigné le premier poteau parce que c’est ce qu’on voit le plus et ce qui était le plus vilain. Mais on l’a aussi fait sur tous les montants.
Et à peu près toutes les arêtes, en fait.
Honnêtement, j’étais initialement partie pour mettre des moulures partout pour couvrir les angles affreux mais je vous avoue qu’au prix de ces trucs-là en ce moment, j’ai préféré essayer d’améliorer l’existant que recouvrir. Si le bois retrouve un jour un prix plus abordable, je le ferai peut-être plus tard.
Ajout de « boules » d’escalier
Le problème aussi de cet escalier est qu’il est extrêmement nu. Il ne porte absolument aucun ornement. Alors il y a des années, lorsque je suis tombée sur ce tas de… qu’est-ce au juste ? Des pièces de toiture, genre épi de faîtage ?
Franchement aucune idée mais j’ai trouvé ça sur un vide-grenier et j’ai tout de suite vu que c’était une solution pour mon escalier ! L’un de ces morceaux est plus gros que les autres.
Je l’ai donc destiné au poteau principal, en bas. Après ponçage soigné, j’ai entrepris de le positionner, à l’aide d’une simple feuille de papier.
J’ai utilisé cette feuille comme gabarit pour percer les deux trous nécessaires à la mise en place de la pièce qui tient à l’aide de deux tourillons. Seul un est resté collé mais j’en avais d’autres en stock.
C’est très facile mais il faut faire ça soigneusement pour que la pièce soit positionnée correctement sur le poteau.
Ensuite, il suffit de poser la feuille sur le support et de percer bien droit au travers.
On vérifie que ça va.
Et puis on colle. Pas la peine de mettre trois tonne de colle à bois, il n’y a aucune pression à cet endroit. J’ai ensuite répété le processus en haut, comme vous aller le voir ci-dessous. Et j’ai bien mastiqué tout autour pour qu’il n’y ait pas de jour.
Mise en peinture de la rampe et résultat
Pour finir ce travail énorme sur la rampe, j’ai passé tous les poteaux et montants à la sous-couche Libéron puis j’ai posé deux couches de la même peinture beige angora de chez V33 (plutôt blanc cassé que beige) que j’avais utilisée dans notre chambre.
La rampe, quant à elle, a été simplement vernie.
Le chêne n’a pas la même couleur sur la rampe et les marches mais je trouve que ça n’a pas d’importance.
Voilà donc le résultat à l’issue de ces deux premières phases de rénovation de l’escalier.
Dire que je suis soulagée est un faible mot !
Je ne supportais plus de voir cet escalier à moitié (mal) commencé et jamais fini.
Perspectives
Vous l’avez remarqué, nous n’avons rien touché à la partie haute et il reste encore des ornements que nous pourrons ajouter.
Je pense que le dernier poteau va rester en place, malgré la future disparition de la balustrade. Pour que tout reste bien cohérent, je pense qu’on posera un dernier ornement à cet endroit. Mais j’ai préféré ne pas me précipiter tant le projet est peu avancé à ce stade.
Je me tâte à ajouter d’autres ornements différents sur les poteaux mais je préfère attendre.
De même que je ne sais pas si je veux toujours ajouter quelque chose entre les montants trop espacés. Je pense qu’il faut attendre de voir le résultat sur le reste pour savoir si c’est nécessaire.
La question de la sécurité est moins cruciale à cet endroit parce que les risques de chute sont surtout importants en haut, où tout sera de toute façon retiré. Et comme le projet évolue quasiment chaque jour en ce moment, là encore, on évite toute précipitation.
Dinah est contente que ce soit terminé. Ca l’a bien embêtée cette affaire !!
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super beau !!!!!!!!!!!!bravo je pique l idée
Merci Maryse !
Et bien, je suis épatée!! ça change tout. Très belle rénovation. Quand on voit l’escalier avant… Bravo.
Merci ! C’est rare mais pour le coup, je dois dire que je suis vraiment satisfaite de cette réalisation héhé !
Magnifique! beau travail
Merci Floriane !