Placards sous l’escalier : finitions & réflexions

Bonjour à tous ! Je n’avais pas prévu de pause estivale mais… eh bien je me suis laissée débordée par tout ce que j’étais en train de faire ! Alors plutôt que de bâcler quelques articles rapidement, je me suis dit que j’allais plutôt terminer ce que j’étais en train de faire et vous raconter par la suite. Je vous propose aujourd’hui de revenir sur les placards sous l’escalier dont j’ai fait les finitions. Toute cette opération m’a inspiré quelques réflexions que je voulais aussi partager avec vous.

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Placards sous l’escalier : rappel

Au cours de l’été, j’ai entrepris d’aménager l’espace sous l’escalier pour créer du rangement supplémentaire mais aussi pour améliorer l’esthétique de l’espace qui ressemblait à ça au départ.

J’ai couvert la sous-face de l’escalier avec du lambris, couvert le crépi avec du papier peint, créé un plan de travail et une bibliothèque et aménagé des placards, le tout avec des matériaux de récup.

Il me restait quelques finitions comme l’espace sur le côté du petit module bas à gauche, la plinthe mais aussi un espace au-dessus de la bibliothèque qui me chiffonnait.

J’ai envisagé d’attendre pour finir puis je me suis dit que ce serait quand même dommage de s’arrêter à 90% et d’attendre des semaines (voire mois, me connaissant) pour que ce soit réellement fini !

Finitions sur la bibliothèque

Pour le haut de la bibliothèque, ce qui me posait problème était la nécessité de remplir le trou de manière à ce que cela reste amovible. Souvenez-vous, on veut pouvoir avoir accès à l’arrière du tableau électrique si nécessaire, tant que l’intégralité du câblage n’est pas refait. J’ai donc décidé de créer un genre de tiroir fixé sur une chute d’agglo plus ou moins de la largeur de la bibliothèque !

J’ai découpé un gabarit en carton de la pièce nécessaire pour créer le cache à clouer sur mon morceau d’agglo.

Après avoir coupé une pièce longue pour cacher l’autre côté, j’ai assemblé l’ensemble avec colle à bois + clous.

Pour pouvoir retirer facilement mon cache, j’en ai simplement fait un tiroir ! J’ai vissé un bouton sur l’agglo en utilisant une vis bois/métal et le tour était joué.

Dans la foulée, j’ai ajouté un champlat (de récup, oui oui, il a déjà servi) sur tout le pourtour du côté de la bibliothèque. Celui-ci donne du relief et permet de largement dissimuler mes défauts d’assemblage.

Et puis comme j’étais lancée, je me suis souvenue que j’avais récemment chiné une magnifique applique de piano en laiton alors…

C’est parfaitement inutile parce que je doute fort de m’amuser à mettre des bougies à cet endroit mais peu importe ! C’est joli et c’est l’essentiel héhé !

Finitions du bas

Pour le bas, j’ai pas mal hésité avant de me décider à fermer mais je me suis dit que ce ne serait pas pratique d’avoir un panier supplémentaire coincé dans cet espace. Alors j’ai cloué des tasseaux pour maintenir un cache.

Que j’ai découpé dans une chute quelconque et cloué sur lesdits tasseaux.

Après mastic et retouches de peinture, le résultat est bien propre.

Il ne me restait plus qu’à faire une plinthe, que j’ai découpée, là encore, dans des chutes !

J’ai prévu des supports pour ma plinthe que j’ai découpés dans de la palette (je crois que ça venait de l’emballage de la véranda mais je ne suis même plus sûre, à ce stade).

J’ai ensuite cloué la plinthe sur ses supports.

Et j’ai glissé l’ensemble sous les placards. Comme je vous le disais précédemment, je souhaite nettoyer le sol en profondeur alors pour l’instant, la plinthe n’est pas fixée. Mais dès lors que le sol sera propre, la plinthe ne sera plus amovible.

J’étais contente… mais pas encore totalement ! Les boutons n’allaient plus… alors je les ai remplacés par un modèle quasi identique à celui du cache en haut de la bibliothèque !

Résultat et perspectives

Après cette dernière phase de finitions, nous en sommes là !

Je suis extrêmement satisfaite ! Il reste un petit détail à boucler : le chargeur USB que j’ai mis dans la niche sur mesure ne va pas en l’état. Il ne tient pas en place alors je me retrouve quand même avec des câbles partout !! Mais je vais y remédier facilement. J’ai un plan !

Et je ne vais pas tarder à faire le placard à aspirateur juste à côté parce que quand même, c’est moche ! Et puis ça se verra depuis la véranda !!

Réflexions plus générales

Toute cette opération m’a inspiré pas mal de réflexions. Je me suis lancée là-dedans alors que je ne supportais plus l’encombrement de l’atelier, rempli de chutes de bois qu’on n’utilise qu’au compte-goutte. J’étais sur le point de remplir la voiture et de tout apporter à la déchetterie, pour être complètement honnête.

Alors je me suis lancé un défi : réaliser l’intégralité de cet aménagement avec ce que j’avais en stock ! J’avais déjà acheté le lambris donc ce matériau était neuf, mais avec quelques efforts supplémentaires, j’aurais pu faire autrement avec ce que j’avais en stock, très franchement.

J’ai tout fait toute seule, par nécessité parce que Cédric était en déplacement professionnel, mais aussi pour me prouver que je n’avais pas forcément besoin d’aide. Et j’ai réussi. Alors maintenant, j’aime mieux vous dire que je n’ai plus aucune envie de balancer toutes les chutes de matériaux que j’ai dans l’atelier parce que j’ai plein de projets pour les utiliser ! C’est absolument incroyable tout ce qu’on peut faire avec des déchets et des objets chinés, pour peu que l’on ait un peu de courage et d’ingéniosité, et la motivation d’essayer, plusieurs fois si nécessaire.

Alors j’ai aussi repensé à cet article que j’avais écrit pour expliquer à quel point les conseils de Marie Kondo m’incommodent, ce qui m’a valu tellement de commentaires haineux (j’ai fini par ne plus les valider). Je rejette profondément cette tendance de notre société moderne au gaspillage, encouragée par les gourous du bien-être dans le genre de Kondo. C’est très facile de jeter ce dont on pense ne plus avoir besoin. Reconvertir ce qu’on a et le réutiliser demande bien plus d’efforts et de réflexions.
Il est inutile de se laver la conscience à bon compte en donnant ses déchets aux ressourceries parce que ce n’est vraiment que ça. 80% de ce qui est donné finit à la poubelle. Mais si on ne jette pas soi-même, alors c’est bon ? Si vous voulez vraiment lutter contre le gaspillage, apprenez à fabriquer des choses avec vos déchets, à les faire vous-mêmes, à votre goût, à vos mesures. Evidemment que ce ne sera pas tout de suite parfait, ni très ambitieux, mais si vous n’essayez pas, vous n’y arriverez jamais. Acheter des outils qui resservent à l’infini, ou presque, est bien plus économique que de jeter et racheter votre déco ou vos aménagements intérieurs, croyez-moi !
C’est finalement le but de tout ce que je vous raconte ici : vous donner envie de faire plein de choses avec très peu.

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