Moulures de finition dans la véranda

Bonjour à tous ! Après la pose de la verrière que je vous ai présentée la semaine dernière, ma foi, j’ai enchaîné dans la véranda ! Je me suis attelée aux moulures de finition. C’était un gros travail parce que j’avais un projet ambitieux mais je suis contente d’avoir réussi à le mener à bien parce que ça en valait la peine.

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Le projet de moulures

Le rez-de-chaussée de la maison est équipé de moulures autour des portes qui sont assorties à la cheminée et à la cuisine.

Rien de tout cela n’est d’origine. Ce sont des moulures d’inspiration victorienne datant des années 1970, qui ne correspondent pas vraiment au style de la maison mais qui sont quand même très cool.

Pour la véranda, j’avais le projet non pas de reproduire ces moulures, parce que je n’en suis pas capable, mais de rester dans un style assez voisin. D’autres espaces dans la maison sont équipés de moulures différentes, ce n’est pas un problème que ce ne soit pas uniforme.

Pour ce faire, j’ai utilisé des lames de lambris que j’avais en stock, une cimaise que j’ai trouvée à Casto, un tout petit quart de rond pour mettre autour de la verrière, une plinthe moulurée et une dernière moulure qu’on a fabriquée dans un tasseau.

Le principe des moulures de finition

Cette photo illustre bien le principe simple que j’ai suivi autour des portes et de la fenêtre : la cimaise tout autour et à angle droit, du lambris. On aperçoit aussi le mini quart de rond le long de la verrière.

De cette manière, je cache l’essentiel des défauts et je n’ai pas à m’embêter à enduire les vis ! Mais surtout, cela crée du relief, et j’adore cet effet.

Pour obtenir le résultat le plus net possible, il faut prendre son temps pour les découpes et, bien sûr, boucher tous les trous avant de peindre.

Les moulures sont toutes collées et clouées. J’ai utilisé de l’enduit et du mastic, en fonction des situations, pour boucher les trous et espaces entre les moulures.

La moulure custom

Comme vous le voyez ci-dessus sur la photo de la verrière, je n’ai posé la cimaise que sur trois côtés parce que je voulais quelque chose de différent en appui de fenêtre. J’ai choisi un tasseau des dimensions qui m’intéressaient et l’ai redécoupé à la scie sur table pour casser l’un des angles.

De cette façon, j’ai un profil simple que je peux utiliser en appui de fenêtre mais aussi en sabot de chambranle.

Pour l’appui de fenêtre, Cédric a creusé un genre de gorge à la défonceuse.

Pour que la moulure s’installe pile au niveau des lames de parquet de l’appui de fenêtre. Chic, non ?

Plinthes & sabots

La technique de sabot ayant été utilisée partout au rez-de-chaussée, je voulais absolument trouver un moyen de la reproduire dans la véranda. J’ai donc continué à utiliser mon profil custom.

Et posé des morceaux d’environ 12 cm autour des portes.

Mais aussi aux extrémités.

Ce qui permet à la plinthe de s’insérer proprement, sans extrémité non finie.

Sous la surveillance de Julius, Cédric a installé les belles prises Legrand avec plaque de finition en bois parce que, pourquoi pas ?

Après peinture

Peinture et résultat

Comme pour tout, la peinture nécessite une attention soutenue pour obtenir un bon résultat. Je n’ai sauté aucune étape : bouchage, sous-couche, ponçage puis deux couches de finition (toujours la monocouche extérieure Dulux en blanc cassé).

Avouez que ce n’est pas mal !

C’était un énorme travail, vraiment. Mais ça valait le coup, je pense.

Perspectives

La semaine dernière, vous m’avez demandé ce que ça donnait de l’autre côté du mur…  Eh bien pas grand-chose pour l’instant ! Je pense que ça va être le prochain chantier héhé ! Tout est à faire.

En revanche, à ce stade, à peu de choses près, on peut dire que la véranda est achevée.

Je ne suis toujours pas satisfaite de l’ameublement côté mur alors je réfléchis. J’en reparlerai, évidemment.

Mais je suis extrêmement fière d’avoir réussi à réunir le courage de faire tout ça, après des mois de procrastination.

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