Le lampadaire vert : re-relooking de mon lampadaire shabby-chic

Bonjour à tous ! Petit changement de programme aujourd’hui. Je vous avais annoncé la semaine dernière que j’allais vous montrer la destination de la lampe que je viens de repeindre, mais on fait un petit détour. Vous reverrez la lampe la semaine prochaine ! Parce que cette semaine, on fait un lampadaire vert, figurez-vous.

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Contexte

Le lampadaire qu’on va re-relooker cette semaine, c’est celui-ci :

C’est une réalisation qui commence sérieusement à dater. Je rigole en voyant la disposition du salon, tout a tellement changé depuis ! Bref, on était partis de ça :

Pas franchement heureux, je vous l’accorde. Mais tout de même un luminaire tout en bois qui, à mon avis, pouvait encore bénéficier d’une nouvelle vie. Alors j’avais opté pour un relooking shabby-chic avec un effet usé très marqué.

Cédric ne l’a jamais aimé et au fur et à mesure des changements dans le salon, il s’est trouvé totalement décalé. Alors à la faveur des dernières modifications, il s’est retrouvé redondant, remplacé par celui-ci. C’est alors que mon frangin a manifesté de l’intérêt pour l’engin ! Ni une ni deux, je lui ai proposé de l’assortir au guéridon vert qu’il a hérité aussitôt l’article publié.

Et j’ai pensé que vous seriez intéressés de voir comment on peut totalement transformer une réalisation au style aussi marqué.

La préparation du futur lampadaire vert

Dans notre cas, la préparation  a été encore plus cruciale que d’habitude. En effet, le bois est couvert de cire, neutre et teintée. Il n’est pas possible de peindre directement dessus ! Je sais que certains le font sans vergogne mais je vous le déconseille formellement.

Pour nettoyer le support, je vous recommande l’utilisation d’un décireur. Plein de marques proposent ce produit. Ici, j’utilise Les anciens ébénistes. C’est un produit chimique agressif, comme vous allez le voir, alors on se protège avec des gants, au minimum, et on se met dehors ou dans une pièce bien ventilée.

Après passage du produit au chiffon, plus de cire !

Ensuite, je vous recommande de rincer le produit, pour éviter toute interférence avec la nouvelle finition. Mon frère a pris le relais ici. Je lui ai passé une éponge pour qu’il rince gentiment à l’eau… mais il s’est quelque peu laissé emporter !

Cela vous donne une idée de l’agressivité du produit. Il a retiré quasiment toute la finition, y compris le vernis d’origine, sur la partie haute, juste en frottant un peu fort à l’éponge. Je lui ai dit qu’il se donnait beaucoup de mal pour pas grand-chose vu qu’on allait repeindre alors il a fait ça plus légèrement sur le bas.

Si vous ne souhaitez pas utiliser de décireur, vous obtiendrez un résultat proche avec de la simple acétone. Mais là aussi, protégez-vous !

Le lampadaire vert

On va enfin pouvoir passer au lampadaire vert ! Donc comme pour le guéridon, j’ai sorti la peinture pour meuble Home Vision d’Action. C’est toujours le même pot, après le guéridon et la commode.

J’ai passé deux couches au pinceau.

En plein soleil, honnêtement, ça sèche en quelques minutes. Vive le printemps !

On a déjà un look totalement différent, beaucoup plus moderne !

Pour protéger la nouvelle finition, j’ai simplement passé une cire incolore au chiffon. Ce n’est pas une réalisation ayant vocation à être super sollicitée donc ça suffira totalement.

Et pour finir, j’ai souligné quelques détails à la cire dorée.

Histoire de parfaire l’assortiment avec le guéridon !

Le lampadaire vert terminé

Voilà le produit fini, avec son abat-jour repeint (!) qui fait toujours le boulot.

Je vous montre quelques photos dans le salon pour que vous puissiez voir ce que ça donne.

Vous voyez d’ailleurs l’autre lampadaire qui a pris sa place sur la photo ci-dessus.

Désolée pour le jouet de Dinah abandonné par terre ahah ! Je ne l’avais pas vu au moment de prendre la photo.

Réflexions finales

Evidemment, je ne peux pas vous montrer l’effet final en situation, vu qu’il ne reste pas dans mon salon. A vrai dire, le lampadaire vert est déjà parti.

Mais mon frère est ravi, et moi aussi. Avec cette réalisation, je voulais vous montrer à quel point une nouvelle finition peinte sur un objet en bois n’est jamais définitive. On n’est jamais qu’à un décapage ou une nouvelle couleur près d’un look totalement différent. Et c’est normal que nos goûts évoluent au fil du temps et de la mode. En tout cas, je suis bien contente que cet objet, tellement ringard à l’origine, rate encore une occasion de finir à la benne !

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