Bonjour à tous ! Dans ce nouvel article, je vous propose de parler plantes ! A la demande d’une lectrice assidue, je vais partager avec vous quelques astuces pour bouturer et donc multiplier vos plantes d’intérieur. La plupart des plantes que vous avez se bouturent facilement mais avec certaines, c’est 100% de réussite, et facilement ! Ciblons donc celles-ci.
Petite note liminaire : vous avez sans doute remarqué que c’est le seul article cette semaine, et j’ai eu beaucoup de mal à l’écrire. Je ne sais pas trop pourquoi mais cette semaine, tout me semble plus difficile. On ne peut pas être au top tout le temps. J’espère que la semaine prochaine sera meilleure !
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Bouturer : généralités
Bouturer est l’une des multiples solutions pour multiplier vos plantes. L’idée générale est d’en couper un bout puis de créer une nouvelle plante à partir de ce bout. Ce n’est pas la seule manière de procéder. On peut, par exemple, marcotter (enterrer une branche sans la couper et attendre que de nouvelles racines se créent sous la terre) ou bien planter une graine ou multiplier à partir de feuilles. Bouturer est cependant la méthode la plus simple, accessible à tous.
Dans la plupart des cas, il n’y a rien d’autre à faire que de mettre votre petite bouture dans un verre d’eau et attendre que des racines apparaissent puis mettre en terre. Cependant, pour maximiser ses chances de réussite, il est également possible de mettre des hormones de bouturage autour de la bouture, juste avant de la mettre en terre. Ca se présente généralement sous forme de poudre mais on en trouve aussi en gel. Pour ma part, je n’en utilise que lorsque j’essaye de bouturer des plantes qui ne vont pas raciner dans l’eau (rosiers ou hortensias par exemple). Si vous n’avez jamais fait de boutures de votre vie, commencez plutôt par des options plus simples !
Une astuce que je vous recommande pour éviter le pourrissement : pensez à mettre un petit bout de charbon dans votre vase. Cela vous évitera de changer l’eau tous les jours ! De surcroît, bouturer présente aussi l’avantage de vous permettre de réutiliser ce que vous êtes parfois contraint de tailler. Les plantes à liane deviennent parfois tellement envahissantes qu’on est obligé de les circonscrire un peu. De cette manière, au lieu de jeter, vous créez des bébés plantes !
La plus simple : la misère !
Des pots de misère (tradescantia), vous en voyez tout le temps sur le blog, en fait. Et pour cause, je la multiplie constamment. Exemple : à gauche de mon bureau, une misère pourpre bicolore, très sympa. Mais aussi… à droite ! Les lianes franchement longues sont aussi une misère, unicolore cette fois, et la plante du panier est encore un autre type de misère.
La suspension a été réalisée intégralement avec des boutures d’une autre misère, qui se trouve de l’autre côté, sur le muret de la montée d’escalier. En bas à droite de la photo ci-dessous. Je rigole d’ailleurs en comparant ces photos, qui ont quelques mois tout au plus, et la situation actuelle. Ce n’est pas compliqué, elles sont deux fois plus grosses maintenant ! C’est aussi l’avantage de la misère : ça pousse super vite ! Vous pouvez même la faire fleurir si vous la mettez face à une fenêtre. Ce n’est pas une floraison fantastique mais c’est digne d’être noté.
Bon, entrons dans le vif du sujet : bouturer la misère ! Alors voilà ce que vous allez faire : coupez une liane terminale d’environ 10 à 20 cm, avec des ciseaux qui coupent bien, histoire d’éviter de faire du hachis.
Retirez les feuilles les plus basses et mettez dans l’eau.
L’idée est de faire en sorte de ne pas avoir de feuille dans l’eau. Et puis patientez ! C’est tout. Pour être tout à fait honnête, ça se bouture tellement facilement qu’il n’est même pas nécessaire de prendre une terminaison de liane. Vous pouvez couper une liane trop longue en petits bouts de 10 à 15 cm et les mettre tous dans l’eau. La plupart vont raciner et vous pourrez les replanter. Au lieu de poursuivre sa croissance au bout, la liane va ramifier quand vous l’aurez mise en terre. Super facile !
Bouturer un pothos
Dans le même genre que la misère, vous avez le pothos, aux feuilles beaucoup plus grosses mais à la croissance pas nettement plus lente que la misère. Il y a quelque temps, j’ai investi dans un tel pothos (au supermarché, oui, sans scrupule : il était là, il m’attendait, clairement, alors je l’ai emmené). Je l’ai installé devant la fenêtre de la terrasse, en bas. Et depuis, je le découpe tranquillement dès que je veux un nouveau pothos !
Comme, par exemple, pour installer dans une suspension en macramé sur la rambarde de l’escalier de la mezzanine du bureau.
Si vous regardez de près un pothos, vous allez voir de petites protubérances le long des tiges. Ce sont des racines aériennes !
Le pothos est en fait constamment prêt à être bouturé parce que dans la nature, il se multiplie tout seul de cette manière. Donc vous allez sélectionner une liane qui présente de telles protubérances et couper au moins plus bas que la première racine que vous voyez. Si vous êtes sûr de vous, vous pouvez clairement planter comme ça directement. Si vous manquez de confiance, laissez dans l’eau quelques semaines et vous allez voir les racines s’allonger et de nouvelles racines apparaître. Là où vous avez coupé sur le pothos d’origine, vous aurez une ramification au noeud inférieur.
Le chlorophytum
Parmi les plantes que je multiplie le plus, il y a également le chlorophytum. Cette spectaculaire plante verte que vraiment, j’adore !
Le chlorophytum est une plante à stolons, comme les fraisiers. Vous voyez toutes les petites touffes le long de lianes longues et raides ? Eh bien ce sont des bébés ! Alors là c’est simplissime. Vous allez couper la liane qui unit le bébé chlorophytum à la plante-mère (elle vous remerciera ! C’est dur de nourrir tout cette progéniture !!) et mettre votre stolon (déjà plein de mini-racines) dans un verre d’eau et, encore une fois, attendre. Les racines vont adorer le traitement, se multiplier et s’allonger. Vous n’aurez plus qu’à planter ! Exemple dans le pot de fleurs réalisé à partir d’un bocal Weck. J’ai dû y mettre 3 stolons issus de la plante du bureau.
Ou cette bouture suspendue dans le salon.
Les succulentes
Pour les succulentes, vous avez généralement plusieurs options. La plupart des crassules se bouturent également de cette manière mais à vrai dire, vous n’avez même pas besoin de mettre dans l’eau. Plantez directement dans un nouveau pot et ça va repartir. Dès que la bouture est en contact avec la terre, les nouvelles racines se forment et la plante s’installe. Ci-dessous, j’attends que cette micro-bouture reprenne, dans sa mini-suspension en macramé.
Pour la plupart des succulentes intérieures, y compris les crassules, vous pouvez également procéder avec une feuille. Vous allez en couper une bien proprement et la poser à la surface de la terre en faisant en sorte que la zone que vous venez de couper soit en contact avec la terre.
Des racines vont se former à cet endroit là puis de nouvelles feuilles microscopiques vont apparaître et la feuille d’origine va s’étioler progressivement pour laisser place à une nouvelle plante.
D’autres options
Sans entrer dans les détails, pour éviter de faire trop long, sachez que vous pouvez aussi procéder de cette manière simple pour :
- La plupart des bégonias non tubéreux,
- Les impatiens,
- La plupart des cactus,
- Les monsteras,
- Les géraniums,
- Les sédums et plein d’autres succulentes,
- Les schlumbergera,
- Les kalanchoe…
et plein d’autres ! Dans le doute, essayez de mettre dans l’eau et attendez ! C’est terriblement gratifiant de faire pousser des trucs. Je le fais depuis que je suis petite. Ma mère nous a transmis, à mon frère et moi, sa passion des plantes et je ne pourrais pas vivre sans ! Mon frère non plus d’ailleurs. Si vous voyiez son appartement…
Bon week-end et à la semaine prochaine !
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Hihi, j’aime bien te donner des idées Joelle! Et tu expliques tellement bien que c’est un plaisir. Je vais me régaler à appliquer tes conseils, 1000 mercis.
Mais je t’en prie !
Bonjour, très chouette article! Je bouture beaucoup aussi. J ai un petit truc pour faciliter la reprise en moderant les pourrissement notamment : saupoudrer de la cannelle sur la partie à enfouir. Bonne journée !
Bonjour Isabelle, merci pour votre astuce ! C’est sympa de partager !
Bonjour, pourriez-vous expliquer comment vous avez fait pour « agencer » votre pothos. J’en ai un qui pousse, qui pousse mais je ne sais pas trop comment le disposer ! Merci !
Bonjour,
A vrai dire, je ne l’ai pas vraiment fait… Les lianes poussent un peu comme elles veulent parce que je n’ai pas encore pris de décision. Du coup, je les repose sur le tuteur quand elles vont trop loin, ou je coupe pour bouturer. Ce que j’aimerais bien, c’est le faire pousser carrément sur un mur. Mais je ne sais pas vraiment encore où…
Affaire à suivre donc
l article est genial merci pour ce partage
Ravie que ça vous plaise !