Bonjour à tous ! Cette semaine, je n’ai d’ores et déjà pas réussi à tenir le rythme de 3 articles puisque je n’ai rien publié lundi. Mais je vais essayer tout de même de vous proposer deux activités différentes. Pour la première, je vous propose de réaliser en suspension à plante en macramé. Si vous avez remarqué mon article sur la lampe suspendue, vous pouvez deviner que le macramé est devenu ma nouvelle passion ! J’ai plein d’autres idées.
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Propos liminaires
Pour réaliser une suspension à plante en macramé, il vous faut de la corde. Pour ma part, j’ai utilisé de la corde à macramé 3 mm en coton mais comme je l’ai déjà mentionné, vous pouvez utiliser n’importe quelle corde. Vous pouvez également utiliser différentes sortes et couleurs de cordes. Vous aurez un effet différent, peut-être bariolé, mais très sympa néanmoins. Pour réaliser une suspension, il vous faut également un support de fixation. J’utilise principalement des anneaux de rideaux en bois mais vous pouvez utiliser n’importe quoi d’autre (anneau brisé de porte-clef par exemple).
Techniquement, vous pouvez également créer un genre d’anneau en corde mais je ne l’ai jamais fait donc je ne vais pas vous montrer aujourd’hui. C’est juste le plus simple comme ça ! Ensuite, il vous faut un genre de crochet ou de patère pour tenir votre réalisation pendant que vous travaillez. J’utilise un crochet comme ça, parce que je l’avais en stock. Une patère au mur est le plus simple.
Je fixe ensuite l’ensemble sur le haut d’une porte pour pouvoir disposer de toute la hauteur de la porte pour travailler. En effet, travailler à plat sur une table lorsqu’on fait une suspension à plante en macramé est vraiment vraiment difficile.
Pour cette réalisation, nous allons utiliser principalement deux noeuds : le noeud plat, que j’avais expliqué dans l’article sur la lampe, mais également le noeud torsadé. Celui-ci est en fait un demi-plat qu’on va répéter aussi longtemps que nécessaire, ce qui forme de jolies torsades.
Une fois que vous avez réalisé la première passe, dessus/dessous, puis dessus/dessous, vous allez simplement répéter le processus, au lieu de le réaliser en sens inverse. C’est très facile. On va également pratiquer le noeud dit « en queue de singe », pour commencer et finir les suspensions. Je vais vous montrer.
1. Démarrer une suspension à plante
Je vous montre comment commencer une suspension à plante à macramé avec le premier projet. J’irai plus vite sur le 2e. Vous allez commencer par passer vos 8 cordes au travers de l’anneau en centrant bien celui-ci au milieu des cordes.
Puis vous allez prendre une corde d’un mètre de long pour fixer l’ensemble. Positionnez là comme sur la photo ci-dessous, en formant un genre de 4 inversé.
Ensuite, enroulez la partie longue de votre corde autour de votre ensemble, ce qui va vous laisser une boucle en bas de votre « tortillon ».
Passez ensuite la petite extrémité au travers de la boucle et tirez le fil du haut ! Le bas sera emporté à l’intérieur du tortillon.
Il ne vous reste qu’à couper ce qui dépasse et vous aurez un joli noeud bien propre et bien sécurisé. Désolée pour la photo floue ci-dessous… l’idée était de vous montrer comment je m’installe pour accéder facilement à toute la hauteur, grâce à mon marche-pied Ikea.
2. La suspension longue
Pour ce premier projet, j’ai voulu réaliser une suspension avec une assez longue traîne. J’ai donc coupé des cordes de 4m de long. Si vous voulez une traîne plus courte, coupez à 3,5m. Il vous faut 8 cordes. Il vous faudra également 2 cordes d’un mètre chacune pour réaliser les noeuds en queue de singe. Vous pouvez vous passer du second si vous le souhaitez. Je vais vous montrer.
Après le noeud en queue de singe, commencez par séparer vos cordes en 4 groupes de 4 et réalisez une petite chaîne de noeuds plats.
Commencez à 3 cm du noeud en queue de singe et réalisez 10 noeuds plats. Idem sur les autres groupes, en faisant attention à rester à peu près à la même hauteur.
Réalisez ensuite un gros noeud tout simple à une dizaine de centimètres du bas de chaque chaîne.
Pour la suite, on va réaliser une petite chaîne torsadée en faisant attention au choix des fils. Si vous regardez sous votre gros noeud, vous voyez 2 fils longs et 2 fils plus courts. Les courts sont ceux qui ont travaillé sur la première chaîne. Pour la 2e, on va faire travailler les autres en les plaçant sur les côtés.
10 cm plus bas environ, réalisez une chaîne de 10 noeuds torsadés sur chaque groupe de cordes.
Descendez encore d’une dizaine de centimètres pour réaliser un filet dans lequel votre plante va pouvoir s’installer. L’idée est de réalise une paire de noeuds plats en prenant deux fils d’un groupe de cordes et deux fils du groupe suivant.
Attention à rester à peu près à la même hauteur.
Répétez l’opération 10 cm plus bas.
L’essentiel est fait !
Vous pouvez terminer en réalisant un simple gros noeud comme ceci.
Ou en prenant une nouvelle corde d’un mètre pour réaliser un second noeud en queue de singe (mon option préférée).
3. La suspension plus courte
Pour la seconde suspension, j’ai utilisé ce qui restait de l’abat-jour de la lampe et des cordes de 3,5m de long. Vous verrez dans la mise en situation que j’avais besoin d’un anneau plus large. Ce genre de cercle d’abat-jour est très pratique pour réaliser tout un tas de jolies choses en macramé. Ne jetez plus vos vieux abat-jour !
J’ai commencé par décorer le cercle mais ce n’est pas indispensable. Pour ce faire, je l’ai enroulé dans une corde en jute de 4m de long en faisant quelques noeuds festonnés comme sur le câble de la lampe, en laissant un peu de flex sur le fil pour pouvoir réaliser un noeud en queue de singe par la suite.
J’ai enroulé la corde en jute, fait quelques noeuds par-ci par-là puis je suis revenue au point de départ, où j’ai passé mes 8 cordes. Puis j’ai réalisé un noeud en queue de singe. Vous pouvez vous passer de toute cette phase et commencer comme sur le premier modèle avec un anneau en bois, bien évidemment.
Commencez par 5 noeuds torsadés à 10 cm du noeud en queue de singe.
Puis 10 cm plus bas, une dizaine de noeuds plats en alternant les fils, afin de ne pas solliciter les mêmes qu’auparavant.
Puis alternez encore les fils et faites 5 noeuds torsadés.
Répétez sur les autres groupes de fils.
Commencez le filet 10 cm plus bas, comme sur la première suspension.
Pour le filet de cette suspension, je savais que j’allais utiliser un pot de fleurs assez étroit, contrairement à l’autre pour laquelle j’ai trouvé un pot ventru. J’ai donc resserré les noeuds du filet pour épouser la forme du pot et j’ai fait un rang de plus que sur la suspension précédente. Si vous avez l’intention d’utiliser un gros cache-pot, espacez davantage les noeuds du filet.
Voyez que sur ce projet, la traîne est courte sous la réalisation.
J’ai terminé avec un noeud en queue de singe avec une corde en jute, pour me coordonner avec le haut.
Les finitions
Lorsque vous terminez votre suspension à plante en macramé, vous avez toujours des cordes de longueurs inégales. Même si vous faites très attention, vous ne serrez pas toujours de la même manière et vos cordes bougent un peu. Vous pouvez soit laisser comme ça, soit couper tout à la même longueur.
Ensuite, vous pouvez également détricoter les cordes pour réaliser de longues franges un peu vaporeuses.
Et les peigner si cela vous dit !
Les suspensions à plante en situation
J’ai réalisé ces deux suspensions pour le bureau, qui en comptait déjà une avec un chlorophytum. Celle qui contient le cache-pot à pois est la seconde et celle qui est collée à la fenêtre est la première.
Vous voyez que l’effet est très différent selon que vous choisissez un pot ventru ou non.
J’ai installé dans celle-ci un dendrobium qui, du coup, ne va plus traîner sur la table et va bien profiter de la lumière (pas plein sud, attention !).
On a simplement vissé un crochet dans une poutre pour pouvoir y poser l’anneau. C’est facile et sans risque.
Pour l’autre suspension, j’avais besoin d’un grand anneau pour pouvoir la fixer autour des poteaux de l’escalier de la mezzanine.
J’y ai mis une bouture de pothos dont j’espère qu’elle va prendre d’assaut les barreaux de l’escalier et masquer un peu le fouillis de la mezzanine héhé !
Oui le bureau est une vraie forêt vierge mais on aime comme ça !
Les deux modèles que je vous propose sont vraiment faciles à réaliser. Il n’y a pas besoin de technique particulière, tout le monde peut le faire. Je viens à peine de commencer à faire du macramé et je trouve ça très satisfaisant. C’est vraiment l’activité idéale en ce moment !
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