Bonjour à tous ! Cette semaine, je vous montre une petite réalisation que j’ai envie de mener à bien depuis un an ! J’ai enfin procédé à l’intégration du Kallax de la salle de bain. J’en parle depuis blogmas 2022 et je reporte sans cesse depuis. Pourtant, ce n’était pas grand-chose et ça me remplit de satisfaction. Je vous montre.
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Kallax de la salle de bain : état des lieux
Vous le savez sûrement, je ne suis pas hyper fan du mobilier Ikea. On n’en a vraiment pas beaucoup dans la maison. Mais nous avons un de ces modules Kallax dans la salle de bain.
On l’a simplement posé derrière la baignoire il y a trois ans parce qu’il me fallait bien un espace pour ranger mon bazar et tout cet emplacement était vide préalablement.
Il se trouve sur la trappe d’accès à la plomberie de la baignoire, laquelle s’enfonce significativement. De plus, il n’est pas collé au mur à cause de l’espèce de plinthe.
Et pour finir, il y a aussi un grand trou sur le côté.
Je sais bien que ça peut sembler dérisoire mais ça me dérangeait beaucoup. Ca faisait… pas fini.
Préparation
La première étape a consisté dans la vidange et l’évacuation du meuble. Je ne vous raconte pas le niveau d’encombrement de la pièce. L’air de rien, il y en a des trucs là-dedans !
J’ai ensuite péniblement soulevé la trappe et l’ai remontée en ajoutant tout simplement des cales (avec des matériaux de première qualité huh huh) sur les tasseaux qui le maintiennent. Petit souvenir de l’ancien sol de la salle de bain par la même occasion. Miam !
Julius surveille !
Après cette photo, j’ai même surélevé encore un peu d’ailleurs. Mais vous voyez l’idée. La trappe est moins visible ainsi.
La structure
Puis, j’ai retiré la plinthe et fabriqué une petite base pour surélever légèrement mon Kallax dont le premier étage était plus bas que la plinthe. Là encore, de très très beaux matériaux de récup ont été mobilisés…
Avant de repositionner mon Kallax, j’ai cloué des cales sur le côté droit de manière à pouvoir y apposer un cache qui bouche le trou !
Et j’ai remis mon splendide meuble en place. J’ai également commencé à peindre. J’ai renoncé à toute idée de ponçage pour ce projet parce que, franchement, c’est du carton et je ne suis pas hyper confiante. J’ai donc compté sur la sous-couche pour faire des miracles !
J’ai continué la peinture avec la même couleur que les murs et cloué mon cache latéral.
Voilà pour la structure !
Plinthe et finitions
Sans discussion aucune, l’étape la plus pénible du projet a été la recoupe de la plinthe… Mais bon, j’ai à peu près réussi (après je ne sais combien d’erreurs et de remplissages au mastic). L’angle à droite n’est pas fixé, ni au niveau du cache ni au niveau de la plinthe. L’idée est de pouvoir tout démonter pour pouvoir accéder à la plomberie, certes difficilement mais sans tout casser.
Pour couronner le tout, il me fallait un nouveau plateau, puisque forcément, avec le cache latéral, j’avais un trou en haut. J’ai donc sorti… tadam… le plateau de la vieille table de récup qui a momentanément servi dans la véranda !
J’admets qu’il fait un peu pitié. La table est en très mauvais état et n’a pas vocation à resservir. Elle n’est pas du tout assez belle pour mériter une restauration complète. Alors j’ai coupé dedans sans pitié !
J’ai bouché les trous dus à un remontage hasardeux du meuble il y a fort longtemps…
Et poncé au grain 180 pour ne pas passer au travers du fin placage très usé.
C’était encore assez vilain mais je me suis dit que ça irait tout de même avec une nouvelle finition !
J’ai utilisé le même combo qu’ailleurs dans la pièce : teinte à l’alcool châtaignier et huile wengue. Je suis assez contente de l’effet !
Franchement, à cet endroit, les défauts sont peu visibles.
Résultat & perspectives
Voilà donc ce que ça donne.
J’ai bien conscience que la différence n’est pas fracassante mais pour moi, c’est incomparable.
J’ai revu un peu la déco, notamment en évacuant les fausses branches d’eucalyptus au profit de mon eucalyptus séché !
En réalité, ce n’est pas tout à fait terminé ! Je vais encore faire quelques modifications sur ce meuble que je vous présenterai la semaine prochaine pour une partie 2.
Avec Julius, on arrivera peut-être à ce que ce meuble ne ressemble vraiment plus du tout à un meuble Ikea ?!
Est-ce ridicule de s’enthousiasmer autant pour une réalisation aussi nanoscopique ahah ?
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Bonjour Joelle, eh bien moi je les aime bien ces publications modestes mais très intéressantes: car réussir de jolies finitions c’est le plus gratifiant et c’est ce qui différencie une pièce bof d’une pièce bien terminée.
Et j’adore la tête de Julius à chaque étape!
Il est partout ce chat. Il a totalement pris possession de la maison, c’est impressionnant.