Après l’aventure de la phase 3 de la cuisine, revenons à des choses plus classiques ! Je vous propose donc un petit relooking de meuble des familles. Vous souvenez-vous du guéridon Louis XVI des 70s trouvé récemment sur un vide-grenier ? Eh bien, ça y est ! Je l’ai opéré ! Il est maintenant devenu très gustavien.
Le point de départ
Ce guéridon Louis XVI des 70s, je vous l’avais montré au cours d’un précédent épisode du Shopping du week-end.
Il s’agit, en effet, d’un guéridon de style Louis XVI en chêne qui doit dater des années 70. Je le date approximativement de cette époque du fait de sa finition. La couleur est rustique comme on aimait à cette période et le vernis est méchamment solide.
Vous le voyez ci-dessus avec un vase art-déco que j’aurais dû vous montrer dans le shopping du week-end de cette semaine. Mais évidemment, j’ai oublié de le prendre en photo… Bref, donc voilà, un ensemble pas du tout assorti ! Le guéridon m’a tout de suite plu par sa forme, notamment le décor à feuilles d’acanthe du pied. Néanmoins, la couleur m’a semblé tout à fait épouvantable. Et je mâche mes mots. J’ai donc sorti mes pinceaux !
Le démarrage raté
Comme vous le savez, je ménage ma peine. Il n’a jamais été question de poncer ce vernis redoutable. J’ai donc gaillardement sorti la patine cuisine de Libéron en couleur zinc. C’est vraiment un super produit que j’ai déjà utilisé plusieurs fois en couleur graphite pour le plateau du buffet art-déco mais aussi celui de la commode de la chambre d’ami.
Et là, je dois le reconnaître, ce fut un échec. Cela me semble important de partager avec vous cette étape parce que ça peut arriver à tout le monde. Le produit s’est très bien appliqué, il a bien adhéré et il était parfaitement couvrant. Aucun problème de ce côté. Non, le problème provenait de la couleur. C’était beaucoup beaucoup trop foncé !
Cela ne convenait pas du tout au style du meuble ni à l’effet que je recherchais. Je m’étais trompée.
J’ai donc bien réfléchi après cette première étape pour savoir comment régler ce problème. Et puisque cette peinture avait si bien adhéré, j’ai simplement décidé de la considérer comme une sous-couche et de la recouvrir d’une autre couleur !
La transformation du guéridon Louis XVI des 70s
J’ai donc finalement opté pour une peinture Ripolin de la gamme Les Naturelles. A vrai dire, c’est la même que j’ai utilisé sur la commode de la salle de bain !
Ça allait tout de suite mieux ! J’aime bien le gris foncé, mais décidément, cela ne convient pas pour tous les projets ! Après deux couches de gris fantaisie, j’ai donc fini l’ensemble avec des rechampis blancs un peu partout.
Le secret d’un rechampi réussi, c’est vraiment la proximité des couleurs et la légèreté du pinceau. Si les deux couleurs tranchent trop, le résultat ne sera pas très séduisant à l’œil et on verra tous les défauts. Ils sont inévitables, nous ne sommes pas des artistes peintres !
Le guéridon Louis XVI des 70s est donc devenu très gustavien ! En effet, le style Gustavien est essentiellement un style Louis XVI délesté d’un certain nombre d’ornements, et singulièrement de dorures et autres brocarts de soie. Ceux-ci étaient trop onéreux et délicats pour la cour du roi Gustave III de Suède qui, après sa visite à la cour de Louis XVI, chercha à reproduire le style de mobilier qu’il avait vu. Le style gustavien est donc adapté avec les moyens, traditions et goûts de la Suède de Gustave III.
Après cette étape, une nouvelle phase de réflexion s’est ouverte. Comment finir cette réalisation ? D’un côté, j’étais vraiment contente de la couleur et des rechampis. Mais d’un autre, l’effet était trop neuf. J’ai donc opté pour une patine légère en plusieurs étapes.
Patine légère
J’ai tout d’abord passé de la cire teintée Black Bison de chez Libéron que j’avais en stock.
Puis comme je la trouvais trop jaune et trop uniforme, j’ai repassé de la cire grise, toujours de chez Libéron, par endroits.
Puis le guéridon est resté ainsi pendant un moment, le temps que je détermine ce qui manquait encore. C’était encore trop lisse ! Mais je ne voulais pas créer d’usure artificielle non plus. A l’occasion, pourquoi pas. Mais pas ici ! J’ai donc conclu par un peu de glacis à l’eau Libéron que j’ai appliqué au chiffon. Du fait de la présence de la cire, l’adhérence a été irrégulière et c’était exactement ce que je voulais !
Le résultat
Et voilà, tout ça pour en arriver à un guéridon Louis XVI des 70s patiné mais pas artificiellement usé ! Il semble un peu sale, comme s’il avait été peint il y a quelques années.
Je l’ai installé devant la fenêtre et j’ai posé certaines de mes dernières acquisitions végétales dessus !
Mon nouveau bégonia dans son cache-pot métallique (trouvé chez Action !) et mes deux nouvelles orchidées – un phalaenopsis mauve à droite et un miltonia très parfumé à gauche – vont super bien avec !
Nous n’ouvrons pas cette fenêtre donc je pense qu’il va rester là !
Alors, ça vous plaît ? Je vous souhaite un bon week-end, en espérant que vous pourrez vous rafraîchir un peu !
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il est tout simplement magnifique. jamais je n’arriverai à faire ce que vous faites. petite question lorsque vous avez appliquer la couleur est ce que vous le protéger par un vernis ou autre…
Merci pour le compliment ! Ici, il est protégé par de la cire donc c’est difficile de mettre du vernis dessus. Le vernis n’adhère pas sur la cire. Mais si vous ne mettez pas de cire, effectivement, un petit vernis acrylique mat incolore permet d’assurer une meilleure protection. Au début, j’en mettais partout. Maintenant, j’y vais avec plus de parcimonie pour plusieurs raisons. D’abord, même avec de l’acrylique, il existe toujours un risque de jaunissement et sur des couleurs claires, c’est dommage. Ensuite, si je change d’avis et que je veux repeindre, c’est toujours plus pénible avec du vernis. Et pour finir, je me rends compte que dans la plupart des cas, ce n’est pas nécessaires. Je m’en mets que si je sais que le meuble sera très très sollicité. C’est par exemple le choix que j’ai opéré sur le dessus du tabouret de cuisine !
Tout simplement magnifique comme d’habitude.
Merci ! Je ne suis pas mécontente de ma réalisation, même si je trouve que ma patine aurait pu être encore mieux. On ne cesse jamais d’apprendre !